15 mars 2010
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16:31
Le 3 mars 2010, suite aux conditions météorologiques et nivologique, avec Pascal nous décidons d'aller traîner nos grosses (je parle bien entendu des chaussures) dans les Aravis. Pour commencer, en restant dans le sens de la progression, on choisi la goulotte "Aravicimes" étant la figure locale. Sans trop de difficultés sur le papier, une belle journée s'annonçait.
Et nous voilà parti, skis aux pieds pour approcher le pied du Paré de Joux que j'ai de nombreuse fois observé en randonnant dans la combe de Paccaly.


On est monté plutôt tranquille, impossible d'accélérer avec se sac, les avalanches à traverser et la neige bien dure.
1h45 plus tard on se trouve au pied, on se transforme en alpiniste pressé de taper du piochon.

Je démarre par le passage de la rimaye qui me rappelle que je devrais faire de la souplesse, et monte rapidement les deux premières longueurs en neige dure (avec un petit peu de glace).


Les conditions sont excellentes, pas besoin de frapper, les piolets rentrent facilement dans la neige offrant par la même occasion de très bons ancrages.
Pascal court dans les ressauts raides et loupe 2 relais avant de s'arrêter, j'ai bien crû qu'on allait faire la goulotte en corde tendue.



Je repars devant, remonte une pente de neige, une rampe à gauche. C'est superbe, le temps se voile et toujours personne à l'horizon.


Pascal en fin de rampe, enfin nous approchons le passage emblématique
de la grotte, les choses sérieuses vont commencer.

Et ça tombe sur moi, excité comme une puce, je me jette dans la cavité.

Après avoir sorti toute ma panoplie de grands écarts, je remonte une belle goulotte avec de sympathiques ressaut raide pour faire relais près d'une écaille détachée. Comme le relais n'est pas super confort cette écaille m'a servi de range corde: bravo les équipeurs, ils ont pensé à tout.

Derrière Pascalinou sort du trou pour me rejoindre.

Ensuite, une fine rampe de neige/glace collée, un peu expo mais pas très dure.


Nous arrivons à la longueur finale. Je pars confiant, limite mains dans les poches. Un premier ressaut me barre la route, mais pas trop longtemps.

Une fois passé le ressaut, je relève la tête et me retrouve au "pied du mur". Qu'est ce que c'est que ça?
Une brève analyse me fait dire que ça sent la renfougne. Et bien pas manqué, le pire c'est que je me rends compte, un peu trop tard d'ailleurs, que je suis parti avec le sac.
Même en lui parlant gentillement, celui-ci ne m'a pas aidé.
Je vous en dis pas plus, je vous laisse apprécier l'aisance de Pascal en second et sans sac.



La photo n'est pas très nette, mais il me semble qu'il fait une légère grimace!!!

Enfin, nous sommes sortis. Une pente de neige et on rejoint la crête sommitale.

La vue est magnifique, quand le ciel est dégagé.


Pascal auprès de son piton rocheux, il est 13h30, l'heure du pain au choc. et du thé.
Il se met gravement à neiger, nous allons pas trop tarder pour la descente (en rappel).

De nombreuses coulées de neige dévalent la goulotte, j'hésite à me lancer dans le trou:


FEU VERT!!!

Pas de chance pour Pascal!!!
VIDEO goulotte Aravicimes


Et nous voilà parti, skis aux pieds pour approcher le pied du Paré de Joux que j'ai de nombreuse fois observé en randonnant dans la combe de Paccaly.
On est monté plutôt tranquille, impossible d'accélérer avec se sac, les avalanches à traverser et la neige bien dure.
1h45 plus tard on se trouve au pied, on se transforme en alpiniste pressé de taper du piochon.
Je démarre par le passage de la rimaye qui me rappelle que je devrais faire de la souplesse, et monte rapidement les deux premières longueurs en neige dure (avec un petit peu de glace).
Les conditions sont excellentes, pas besoin de frapper, les piolets rentrent facilement dans la neige offrant par la même occasion de très bons ancrages.
Pascal court dans les ressauts raides et loupe 2 relais avant de s'arrêter, j'ai bien crû qu'on allait faire la goulotte en corde tendue.
Je repars devant, remonte une pente de neige, une rampe à gauche. C'est superbe, le temps se voile et toujours personne à l'horizon.
Pascal en fin de rampe, enfin nous approchons le passage emblématique
de la grotte, les choses sérieuses vont commencer.
Et ça tombe sur moi, excité comme une puce, je me jette dans la cavité.
Après avoir sorti toute ma panoplie de grands écarts, je remonte une belle goulotte avec de sympathiques ressaut raide pour faire relais près d'une écaille détachée. Comme le relais n'est pas super confort cette écaille m'a servi de range corde: bravo les équipeurs, ils ont pensé à tout.
Derrière Pascalinou sort du trou pour me rejoindre.
Ensuite, une fine rampe de neige/glace collée, un peu expo mais pas très dure.
Nous arrivons à la longueur finale. Je pars confiant, limite mains dans les poches. Un premier ressaut me barre la route, mais pas trop longtemps.
Une fois passé le ressaut, je relève la tête et me retrouve au "pied du mur". Qu'est ce que c'est que ça?
Une brève analyse me fait dire que ça sent la renfougne. Et bien pas manqué, le pire c'est que je me rends compte, un peu trop tard d'ailleurs, que je suis parti avec le sac.
Même en lui parlant gentillement, celui-ci ne m'a pas aidé.
Je vous en dis pas plus, je vous laisse apprécier l'aisance de Pascal en second et sans sac.
La photo n'est pas très nette, mais il me semble qu'il fait une légère grimace!!!
Enfin, nous sommes sortis. Une pente de neige et on rejoint la crête sommitale.
La vue est magnifique, quand le ciel est dégagé.
Pascal auprès de son piton rocheux, il est 13h30, l'heure du pain au choc. et du thé.
Il se met gravement à neiger, nous allons pas trop tarder pour la descente (en rappel).
De nombreuses coulées de neige dévalent la goulotte, j'hésite à me lancer dans le trou:
FEU VERT!!!
Pas de chance pour Pascal!!!
VIDEO goulotte Aravicimes