Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

portraitDavid MORATILLE
Guide de Haute Montagne


Age:  40 ans

Passionné par la montagne, je la parcours sous toutes ses formes en professionnel comme en amateur.

Originaire de Haute-Savoie, j'ai rapidement été attiré par la montagne, ce qui m'a amené à arpenter les sommets du Mont blanc, des Fiz, des Aravis et du Chablais. Mais le plaisir n'a pas de frontières et me pousse assez souvent vers d'autres contrées.

Amateur de photos, j'essaye de réunir mes souvenirs afin de les faire partager à mes clients ou autres passionnés de montagne.

25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 17:40
La Barre des Ecrins est un 4000m des Alpes isolé. Ce sommet est placé au centre du massif de l'Oisans formant bien entendu son point culminant. De nombreux alpinismes et skieur de randonnée remontent le long glacier Blanc pour s'offrir le Dôme des Ecrins (4015m) sans tenter de gravir la Barre.  La traversée d'est en ouest de la Barre des Ecrins est légèrement plus dure que la voie normale mais c'est à juste titre que l'on profite pleinement de l'ascension en évitant la foule. Pour faire plus sauvage, il est possible de partir de la Bérarde pour bivouaquer au sommet de la moraine de Bonnepierre. Ensuite le lendemain on gravit le col des Ecrins pour reprendre la voie normale du Dôme.


Ci-dessus la moraine de Bonnepierre avec la face ouest du Dôme à droite et le col des Ecrins à gauche.


A la sortie au col des Ecrins, la voie normale déja bien prisée.



On est pas tout seul...


On est pas bien là.


On attaque la barre par le coté Est.



Tout le monde part vers le Dôme.



Sortie de la longueur en rocher et après c'est le fil de l'arête.




































Et c'est le sommet.


Sommet de la Barre des Ecrins vue depuis le Pic Lory.





























La descente de la voie normale. et Hop ensuite on remonte le Dôme.



Dans le secteur : Voie Mayer-Dibona (2300m, D+); Dôme des Ecrins.


Partager cet article
Repost0
21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 08:30
La Dent du Géant est repérable de quasiment tout le massif. Elle s'élance au départ des arêtes de Rochefort et forme un magnifique promontoire sur l'ensemble des principaux sommets qui l'entoure: Grandes Jorasses, l'Aiguille Verte, les Droites, Les Courtes, Mont Blanc, Maudit, Tacul et bien d'autres aiguilles toutes aussi belles.


La Dent du Géant a été gravie pour la première fois en 1882 par les guides valdotains Jean-Joseph, Daniel et Baptiste Maquignaz en installant au préalable pitons, câbles, échelles avant de donner l'assaut décisif. Désormais la face SW est parcourue de grosses cordes fixes rappelant la manière dont a été vaincue cette voie. Cependant il est toujours possible de grimper la Dent du Géant sans utiliser ces fixes vous apportant une certaine satisfaction dans cette ascension.


















 

  Dans les premières longueurs, seuls passages où il n'y a  
  pas de présence de cordes fixes, alors on en profite avant
  d'arriver au pied des dalles Burgener.







Les dalles Burgener, les cordes gênent l'escalade libre.

















Une petite dalle et l'on traverse pour rejoindre le fil de l'arête SE. Le rocher est magnifique quel dommage qu'il soit par endroit lustrer par les nombreux passages.


On gravit une série de dièdres pour rejoindre l'arête sommitale.













































Une fois sur le sommet S-O qui culmine à 4009m, le panorama se découvre à nous mais il faut encore gravir un mur pour atteindre le point culminant de la dent du Géant à 4013m.





























Il y a un peu de gaz!!!

















Le sommet avec d'un coté le Mont Blanc et de l'autre les Grandes Jorasses.


Apparemment il y a un problème dans les rappels sans grande gravité mais tout le monde s'amasse au sommet. C'est toujours impressionnant d'assister aux manoeuvres de secours. Vu la fil d'attente on décide de revenir sur nos pas et de descendre par la voie normale.





























Quel beau rappel de se lancer de la Dent du Géant. Impressionnant !!!
Partager cet article
Repost0
18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 17:14
La traversée du Lyskamm est une magnifique course d'arête aérienne au dessus de 4000m d'altitude. Pendant quasiment l'intégralité du parcours on e trouve sur le fil d'une arête vertigineuse, du coté italien on domine le Naso del Lyskamm et du coté suisse la pente plonge rapidement dans l'impressionnante face nord. Mieux vaut avoir le pied sure.


Le Lyskamm vu depuis le refuge Quintino Sella.


Un énorme cumulo nimbus coté italien, j'aimerai pas être dessous en tout cas.

















Le départ au petit matin avec un petit vent frais qui vous rigidifie légèrement le visage.


Nous approchons le sommet occidental du Lyskamm, petit à petit le Cervin et la Dent Blanche quittent leur voile.

















Catherine, Rémi et Philippe au sommet occidental du Lyskamm (4481m) ensuite c'est la partie rocheuse et l'arête qui nous amène au sommet oriental.


Dans le mixte entre les deux sommets du Lyskamm.





























Voilà le rocher c'est fini, on reprend l'arête la magnifique arête neigeuse. Attention aux corniches.





























Le Lyskamm occidental et l'arête que l'on vient de parcourir. Encore un petit effort le sommet n'est plus très loin.


Catherine et Philippe jouent les funambules.


Le sommet oriental du Lyskamm (4527m), c'est haut et c'est beau.



















Petite pause sous le sommet et on y retourne et oui on est pas là pour acheter du terrain.


La pointe Dufour et à droite le refuge Margherita.


De gauche à droite: Punta Parrot (4436m), Ludwigshöhe (4342m), Schwarzhorn (4322m), Piramide Vincent (4215m).
Avec notre avance nous avons décidé de rallonger le parcours en nous offrant le Schwarzhorn et Piramide Vincent. Plus c'est long et plus c'est bon.


La descente en direction du col du Lys, l'arête est vraiment pas large.


Nous sommes au col avec en arrière la jolie dorsale que l'on vient de descendre. Au suivant!!!

















L'équipe auprès de la madone au sommet du Schwarzhorn avec vue sur le Lyskamm.

















Et pour finir au sommet de Piramide Vincent, 4ème sommet de plus de 4000m de notre journée. Les nuages gonflent la chaleur s'installe maintenant il faut descendre.



A voir Arête Nord du Weissmies



Partager cet article
Repost0
3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 17:17
Ah le Mont Aiguille, sommet emblématique du Vercors, berceau de l'alpinisme car il fut gravi pour la première fois en 1492 par l'équipe formée par Antoine De Ville sur ordre du roi de france de l'époque. Cette dent rocheuse détachée du Vercors était surnommé "l'inaccessible" car aucune de ses faces ne laissaient apparaître de grandes faiblesses.


Ici c'est la face Sud avec la voie du pilier Sud.


Et voici sa face Nord en grande partie éboulée.

Alors dans une vie d'alpiniste, un moment ou un autre il faut prendre le temps de revenir aux sources et de gravir cette montagne historique.
De nombreuses voies parcourent les différentes faces, la plupart sont du terrain d'aventure où il faut savoir se protéger et jouer avec les qualités de rocher.
Pour cette page je vous parle de la voie normale empruntant une partie de la voie historique. Dans l'ensemble cette course n'est pas particulièrement difficile et il n'est pas rare d'y voir plusieurs cordées ou de croiser un running man.

En tout cas c'est une belle aventure que je conseille vivement.


Dans les premières longueurs.





























On accède aux vieux câbles installés par le CAF, la précaution oblige car ceux-ci ne sont plus trop en bon état.



La sortie de la rampe pour accéder derrière la vierge, monolithe qui se décolle du Mont Aiguille.





























On aperçoit la grande cheminée sommitale qu'il faudra gravir.


Le passage des meules a l'aplomb du vide permet d'accéder aux cheminées.





























Les cheminées demandent de jouer des mains. Le sommet de la paroie se rapproche ainsi que le soleil.


Allez encore quelques petits passages et c'est l'extase.


Le sommet du Mont Aiguille est une grande prairie paisible offrant un panorama sur 360°. Une fois en haut et bien c'est pas finit, il faut rester vigilant sur la descente qui se constitue de quelques ressauts en désescalade pour finir par deux beaux rappels.



Le premier rappel puis le second.



Et voilà une bien belle journée éducative passée sur les traces de nos ancêtres.



A voir dans le même secteur CASCADE DU PAS DE L'AIGUILLE


                                                    

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 06:51
La face Nord Ouest du Dôme des Ecrins se dresse au fond du vallon de Bonnepierre. La Mayer-Dibona est  une belle façon d'atteindre le sommet du Dôme. La partie basse remonte un couloir profond tel que cela nous rappel une piste de bobsleigh. De ce fait il est conseillé de partir tôt et d'éviter de multiplier les cordées dans cette voie. Le vallon de Bonnepierre ne comporte pas de refuge et donc le seul moyen de se rapprocher est de faire un bivouac sur le haut de la moraine.
Pour ce parcours on a avec Pascal choisi une autre option: Bivouac sur le parking de la Bérarde, départ tôt et on enchaîne.


Après un réveil difficile vers 3h30, on remonte la moraine de Bonnepierre pour passer la rimaye vers 6h et nous engager dans la voie.

















Les petits yeux du matin et l'immense cirque au dessus de notre tête.

















On en a fini avec la pente de neige. Le passage en glace direct n'étant pas en condition nous contraint à louvoyer dans les vires en mixte à gauche pour rejoindre le pied du bastion rocheux.



















On domine la face avec vue sur le Clocher des Ecrins.


On arrive au pied du grand dièdre qui va nous ramener sur le fil de l'arête NW où le soleil brille avec éclat. comme on aime pas la dalle on choisi le départ direct du dièdre. Le passage est légèrement déversant et difficile à protéger mais une traction d'un bras sur une écaille branlante est s'en est fini du crux.

















Le dièdre est un peu délicat, il faut être attentif à ce que l'on prend. Ensuite on remonte l'arête pour basculer versant Nord.
































The TOP.


Seul au sommet, ça se lâche, pas trop car le vent empêche Pascal de montrer son c...
Il est à peu près 11h30, on va tranquillement redescendre par le col des Ecrins pour rejoindre la Bérarde et le bar.

                                                                                                     



















Le glacier Blanc et la descente du col des Ecrins.








Ce qui est dommage en évitant le bivouac sur le sommet de la moraine de Bonnepierre c'est que l'on loupe le magnifique couché de soleil sur le Dôme des Ecrins. Heureusement j'étais venu quelques jours avant en repérage.


Partager cet article
Repost0
7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 18:08
C'est long mais c'est bon. Course d'arête qui peut s'avérer longue suivant le trajet que l'on suit. Avec Seb, faute de temps on décide de faire cette course en non-stop: départ à 19h du Pré de Madame Carle et on enchaîne sans bivouac.






























Ca y est on aperçoit l'arête de Coste Rouge qui se découpe dans le ciel avec au fond du glacier noir le couloir de neige qui doit nous amener au col de Coste Rouge encore dans les nuages.





























Et nous voilà parti sur l'arête, la nuit est tombée (ce qui est normale), mais le vent nous fatigue plus que prévu et nous décidons d'improviser un bivouac en versant ouest pour nous protéger. On réussit à trouver une petite vire pour nous coucher sur les cordes en équilibre sur une fesse au dessus du vide.





























Seb n'a pas très bien dormi quand à moi pas de problème aussitôt couché j'ai sombré pendant quelques heures de récupération. Un petit thé pour remettre la machine en route et nous voilà reparti un peu avant l'aube. On a ensuite vite remarqué que l'on avait loupé les vires en versant Est et que nous entreprenions l'intégral par le fil de l'arête. Certes très jolies passages mais cela nous a pas fait gagné du temps.

















Le jour arrive tranquillement, nous récupérons rapidement le droit chemin.

















C'est toujours magique!!! Les Rouies, Pic Coolidge, face sud de la Barre des Ecrins.

















On atteint le sérac du glacier suspendu, la mer de nuage sur le glacier Noir.

















Un peu d'escalade dans un pierrier vertical, détendons nous ça va bien se passer.

















Quelques passages dans un dièdre verglacé avant de sortir sur les parties ensoleillées.





























Petit à petit on se rapproche du sommet, quelques passages en rocher médiocre nous mènent dans un dièdre verglacé puis rapidement on atteint l'Ailefroide centrale.




















 Et voilà sacré aventure, ensuite on est descendu en rappel
le couloir de neige de la voie normale car on enfonçait
jusqu'aux genoux. Puis nous avons remonté en rampant la pente de neige pour retrouver la voie normale de l'Ailefroide
Orientale pour rejoindre le Sélé et enfin le village d'Ailefroide.
Seb c'est gentillement sacrifié pour remonter au Pré de
Madame Carle pour aller chercher la voiture.
Partager cet article
Repost0
3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 13:16
Les aiguilles de l'Argentière se situent dans le massif de Belledonne au dessus du col du Glandon. Formée de Gneiss, elles offrent un joli terrain de jeu pour les amateurs d'arêtes rocheuses. La traversée intégrale reste possible pour des pros de l'assurage en mouvement ayant un 3ème poumon. Pour notre part nous nous sommes contentés d'effectuer la traversée Pointe Elizabeth-Aiguille de la Combe et de redescendre par le col de la Combe. Si l'on veut rallonger un petit peu, c'est possible en commençant par l'arête de l'aiguille de Capdepon.


Il faut compter de 1h30 à 2h pour atteindre le Coup de sabre du Piniollet depuis le col du Glandon. On remonte un pierrier pour atteindre le départ de l'arête de la pointe Elizabeth. La difficulté se présente au départ sur les deux premières longueurs où il faut un peu de matériel pour se protéger. Pour nous, il avait plu toute la nuit et la première longueur était encore trempée et du coup délicate à grimper avec les grosses.

Coup de Sabre du Piniollet avec à droite l'aiguille de Capdepon et à gauche la pointe Elizabeth.

Après ces deux premières longueurs on arrive facilement au sommet pour ensuite naviguer sur le fil de l'arête. Le mieux est de rester au plus possible sur le fil, le rocher y est meilleur. Il y a seulement un gendarme que l'on contourne par la gauche versant barrage.













































On aperçoit au loin les Aiguilles d'Arves.                                        Pour la suite avec l'aiguille d'Olle.


Le barrage et le lac de Grand Maison avec le Pic de L'Etendard en fond.


Et voilà sommet de L'aiguille de Combe, notre seconde cordée en finit avec l'arête. Ensuite on redescend facilement en versant NW par des vires avec quelques désescalades pour rejoindre le col de la Combe et revenir sur nos pas.
Partager cet article
Repost0
28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 12:04
Voilà comment éviter la voie normale et donner un peu de piquant à ce beau 4000 des Alpes. Le Weissmies se situe proche de Sass Grund en Suisse, la marche d'approche est relativement aisée car elle se fait par les remontées mécaniques de Hohsaas. De ce fait il est intéressant de profiter du séjour en commençant par une petite grimpette sur le Jägihorn situé à 1h15 de l'intermédiaire.
Le récent refuge Hohsaas manque un peu de charisme de part son modernisme, l'acceuil et le confort sont au rendez-vous.
Notre équipe a choisi pour cette fois de s'offrir le sommet du Weissmies par son arête N, parcours d'arête mixte pour ce début d'été avec de jolie passages rocheux.














































Et voilà, après 5h30 sur l'arête on atteint le sommet, le temps d'une pause et il faut redescendre car le soleil chauffe et la neige ramollie.

















La récompense en terrasse.
Partager cet article
Repost0
6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 09:43
La Pointe des Aigles se situe en rive gauche du vallon des Etançons descendant de la Meije. D'ailleurs le pilier W de la Pointe des Aigles offre une magnifique vue sur la face sud de celle-ci. Après un bivouac à la limite des neiges, avec Nizou nous voilà lancé partis pour gravir cette voie et le faire en grosses.


















Après un départ à la fraiche, nous avons rapidement rejoint le fil du pilier.

















Seul, on profite de ce beau rocher en contemplant la face sud de la Meije.




















La partie dure est un mure raide où il faut légèrement
s'employer surtout si on grimpe en grosses. C'est pas
Nizou qui vous dira le contraire.


















































Et voilà c'est la sortie au sommet avec vue sur le pic Nord des Cavales, la pause avec les chocards est bien méritée.


















La descente se fait par une désescalade facile en face Est pour rejoindre le col des Chamois puis descendre sur le vallon des Etançons. Attention cela peut être délicat suivant les conditions et votre agilité.
Partager cet article
Repost0
25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 17:21
L'arête Midi-Plan est une course complète de neige, parfois de glace avec quelques passages de mixte et de rocher. Tout au long de la course on bénéficie d'un magnifique panorama sur les hauts sommets du massif du Mont Blanc, la vallée de Chamonix se trouve sous nos pieds.
Il faut cependant être vigilant car certaines traversées versant Chamonix sont exposées et demande d'être initié à la marche en crampons. Les photos ci-dessous sont prises le 23 mai 2009, le parcours est encore bien enneigé.


Vu sur le trajet depuis l'arête de l'Aiguille du Midi.


Première traversée versant Chamonix.





























Après une seconde traversée en versant Chamonix, il faut remonter le couloir pour accéder au rognon
du Plan.


Rapidement on arrive aux rappels (ou désescalade) du Rognon pour prendre pieds sur le glacier de l'Envers du Plan, remonter au col supérieur du Plan puis facilement jusqu'au pied du ressaut sommital de l'Aiguille du Plan.
Une escalade facile mène ensuite au sommet.

































 Ensuite deux choix sont possibles pour rentrer à la maison:
Il faut soit descendre le glacier de l'Envers du Plan jusqu'au refuge du requin par un parcours délicat
entre les crevasses, puis rejoindre le montenvers par la Mer de Glace.
Soit on peut revenir sur nos pas en grimpant le rognon du Plan par un système de cheminées pour revenir à l'Aiguille du Midi.





De retour sur l'Aiguille du Midi.




 Le Sérac de l'arête effilée. Tranquilement on remonte l'arête de L'Aiguille, les spéctateurs et les photographes
ne sont plus très loin.





Partager cet article
Repost0