Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

portraitDavid MORATILLE
Guide de Haute Montagne


Age:  40 ans

Passionné par la montagne, je la parcours sous toutes ses formes en professionnel comme en amateur.

Originaire de Haute-Savoie, j'ai rapidement été attiré par la montagne, ce qui m'a amené à arpenter les sommets du Mont blanc, des Fiz, des Aravis et du Chablais. Mais le plaisir n'a pas de frontières et me pousse assez souvent vers d'autres contrées.

Amateur de photos, j'essaye de réunir mes souvenirs afin de les faire partager à mes clients ou autres passionnés de montagne.

8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 08:58
La Mamule est un sommet de la Chaîne des Aravis, le rocher est un calcaire exceptionnel en général bien sain. Le départ des voies sont accessibles en environ 1h45 depuis le parking des Confins mis il est aussi possible de passer une nuit au refuge de la Bombardelle pour profiter des produits locaux. Les voies modernes proposent trois niveaux d'escalade: Pour Hamlet on grimpe dans le 7ème degré, pour L'oiseau de feu il faut taquiner le 6c et enfin la voie la plus abordable est le Tonneau des Danaïdes de niveau 6a+ max.


La voie suit dans l'ensemble le fil de l'arête avec quelques passages qui flirtent avec le vide. Le style d'escalade est varié mais il faut souvent croire à l'adhérence du rocher.


Le soleil devient agréable vers 9h30 et peut devenir très lourde les jours d'été.


















 

Dans la première partie la voie n'est pas très raide mis à part
 quelques ressauts où il faut rester éveillé. Cependant on
découvre de belles sections dont ces cannelures sur la photo
 ci-dessus.


































Après la troisième longueur on rejoint une terrasse herbeuse pour attaquer un mur vertical en 5c.





























On rejoint ensuite le crux de la voie un peu physique si on a pas de technique.






























C'est facile très facile, encore une longueur et on rejoint la vire facile qui mène à la Bougie formant la partie terminale de la Mamule. On domine la combe de la Forclaz.






























On gravit la bougie en deux longueurs incontournables plus impressionnantes que difficiles, on croit que c'est dure mais en fait c'est facile. Et ensuite on peut profiter de la vue avant d'effectuer la descente.









































































Pour le petit coup à boire à la descente on peut faire une halte soit à la Bombardelle soit à Paccaly d'en bas suivant le chemin que l'on emprunte.







Partager cet article
Repost0
20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 19:41
La Demande fait partie des voies mythique du Verdon. Cette ligne qui remonte l'intégralité de la paroie de l'Escales sans dépasser la cotation 6a a été ouverte en 1986 par  J. Coqueugnot, F. Guillot. Les relais ont tous été rééquipés ainsi que les passages improtégeables mécaniquement. Cependant cette ligne garde sont éthique car certains passages à l'ancienne ne laissent pas indifférent. Cette voie est longue et ne doit pas être prise à la légère certaine partie demande de l'engagement.


Pour accéder au pied de la voie deux solutions sont possibles, à pied par le sentier Martel ou en rappel par le jardin des écureuils. Avec Marion nous avons choisi les rappels car plus commodes et procure une montée d'adrénaline au moment de s'engager dans la descente.





























Les premières longueurs sont un peu patinées par le passage mais rapidement l'escalade prend tout son sens. On remonte une fissure diagonale qui se sculpte de gouttes d'eau, de trous au fur et à mesure que l'on prend de la hauteur.
















































 Et oui c'est permis de se servir de toutes formes végétales
 qui se trouvent dans la voie mais je tiens à rassurer les
 puristes du minéral ce n'est pas la jungle bien au contraire.
 Au fur et à mesure de l'escalade vous allez bénir ces arbres
 qui poussent dans de microscopiques fissures.



































Nous voilà au pied de la cheminée terminale, Marion finit d'en découdre avec le 6a technique et physique en même temps. Ensuite c'est 5b; 6a; 6a; 5c; et enfin 5c.


























































En tout cas ce qui est sure c'est qui faut avoir du mollet et un peu de souplesse pour la grande cheminée.



























































Les deux dernières longueurs en 5c peuvent s'enchaîner mais il vaut mieux faire le relais intermédiaire pour protéger son second.





























La plaque de la Demande et les grands cairns de sortie. Dément!!!!!!!!!!!!!!!!!

J'ai bien mérité un bon bain dans ma piscine privée.


Partager cet article
Repost0
14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 18:02
Le Bargy domine la vallée de l'Arve, au dessus du village du Mont Saxonnex on remarque rapidement cette grande paroie.
Le Petit Bargy comporte plusieurs voies d'escalades sportives et terrain d'aventure entre 200 et 300m de hauteur.
La grande caractéristique de cette paroie est le dessin d'un visage par les formations rocheuses. D'anciennes voies on été tracées dans ce visage étant "la voie du nez" et la "la voie des trous".


Grimper sur le nez du petit Bargy est pour moi un grand moment de bonheur car la formation géologique de cet énorme visage m'a toujours intrigué.
Avec Marion nous avons décidé de faire la "variante à Pétiole", voie équipée entre la "voie de trous" et la "voie du nez" pour rehausser un peu le niveau d'escalade par rapport à ces deux anciennes voies tout en grimpant le nez.


On suit tout d'abord la "voie des trous" sur deux longueurs pour ensuite partir en pleine dalle.


































Plusieurs pas d'adhérence agrémentent la voie.

















Sortie de la 5ème longueur.                                                                 Le soleil apparaît sous le lac Bénit au pied de la paroie.


Le nez n'est plus trè loin. La voie passe au dessus du trou.





























La longueur en 5c juste avant d'accéder au nez. Et ensuite c'est l'extase, sans être trop difficile on gravie "Ce roc ! ... ce pic ! ... ce cap ! Que dis-je, ce cap ? ... Cette péninsule ! "

























































  Marion à la sortie du Nez en plein dans le crux qui demande de la ressource et de l'imagination.

Normalement notre voie se termine ici, mais comme nous avons aperçu quelques spits brillés non loin à droite nous avons éffectué une traversée facile pour nous offir une belle longueur en dalle au dessus de l'oeil droit.


Et ensuite, plutôt que d'emprunter la sortie habituelle on c'est dirigé complètement à droite pour finir par une longueur de 50m sur un pilier vierge d'équipement en très bon rocher. C'était en tout cas plus intéressant que de remonter les pentes d'herbes d'autant plus que on à pu échanger nos expériences avec un autochtone à cornes.


Et enfin direction sommet du petit Bargy avec vue sur les Aravis et la pointe Percée avant de redescendre par le col de l'Encrenaz pour aller nous rafraîchir à la buvette du lac Bénit. Faut pas perdre les bonnes habitudes non-plus.


A voir dans le même secteur: Pégase (210m,TD+)
Partager cet article
Repost0
9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 09:27
Il faut à tout prix traîner ces pompes dans le vallon du Soreiller car c'est magnifique. Et encore mieux faire une voie dans la Dibona offre toujours un certain plaisir. L'aiguille de la Dibona on peut pas la louper car elle domine le centre du vallon telle une flèche lancée vers le ciel.


Le temps d'approche varie selon la forme de chacun, ce là mon compagnon de cordée est monté tel un avion en 1h35. On a largement pu se faire une petite pause au refuge situé au pied de l'aiguille avant d'attaquer notre voie.






























Nizou n'a pas un gros niveau d'escalade mais c'est un bon combattants, la souffrance il aime ça mais il aime aussi se faire plaisir alors nous avons choisi de faire la voie Berthet-Boell-Stofer. Cette voie commence par la voie Madier avant de bifurquer à droite dans la Berthet.

































Nous voilà sorti du tunnel de la Madier, nous allons prendre la fissure à droite qui ne rend pas tout le monde à l'aise.



Ensuite on remonte l'arête sud pour arriver au pied du bastion où se trouve la fameuse fissure Madier. De là il faut traverser à gauche pour rejoindre une rampe facile qui nous mène dans les longueurs finales.

















































En haut de la rampe on revient sur le fil de l'arête puis on grimpe les magnifique cannelures Stofer.































































Nous voilà au sommet, après tout ces efforts Nizou se réhydrate avant de faire la descente.






























Une petite désescalade et un rappel nous amène rapidement au pied de la voie normale. La descente au refuge est encore en neige, c'est rapide mais ça mouille!!!


Quel homme!!!
Partager cet article
Repost0
5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 07:57
Dans la vie d'un grimpeur c'est un blasphème de ne pas poser ses chaussons sur le rocher du Verdon. Mais il vaut mieux être un minimum préparé pour y venir grimper car ces paroies et les lignes sont toujours impressionnantes. Pour en profiter il faut prévoir plusieurs jours en variant les styles d'escalade. On peux loger dans différents gîtes ou camping, de mon coté j'approuve l'accueil du gîte de l'Escales situé au centre de La Palud.

Dingomaniaque (150m, TD+); secteur Dingo.

Beau pilier situé à droite des Dalles Grises par où on accède en rappel.
































Mangoustine Scatophage (150m, ED-), secteur Ecureuils.

Cette voie est située un peu à droite du départ de Dingomaniaque, on démarre du jardin des Ecureuils. Magnifique mur raide sur gouttes d'eau avec en prime un relais sur un abre de Coriolis.





































Les Rideaux de Gwendal (250m, ED); secteur Gwendal.

Une des voies d'ampleur incontournable du Verdon. Grosse ambiance!!! On accède au pied de la face par les rappels des dalles grises puis droit sous le jardin des Ecureuils. Ensuite et bien il faut remonter!!!


















Au petit matin l'arrivée au bas des rappels.                                Première longueur 6c pour réveiller. Souplesse oblige.



















































Le bas de la voie est rempli de diversités: trous, gouttes d'eau, réglettes louvoyant entre du rocher gris et jaune. Il vaut mieux éviter les grosses chaleurs.
Ensuite on attaque des longueurs typiques verdon dont une traversée en 6b+ sur un pilier aérien: Dément!!!





























Puis pour la suite c'est plutôt tendance bossettes et cannelures en adhérence avec les points qui s'éloignent.



































On quitte le Verdon et ses Vautours pour déménager en direction d'un autre site plus qu'intéressant qui est la paroie d'Aiglun pour tenter de gravir Croquignol et Sword Fish Trombones.


Croquignol et Sword Fish Trombones (300m, ED+); Paroie d'Aiglun.


Cette voie est située en plein centre de la paroie principale et offre de ce fait une belle ambiance soutenue. Dès le début ça réveille et tant mieux car tout du long il faut être présent car c'est du sport.



















On enchaine une série de zigzag entre les toits par des
murs à réglettes et gouttes d'eau pour atteindre une
terrasse à bivouac. Et là il faut sortir le grand jeu dans
un bon dévers à colonnettes si l'on veut espérer enchaîner
le crux de la voie en 7C.



































Encore raté, la longueur en 7c demande de la ressource et ce jusqu'au relais.





























Sortie au relais du 7c et ensuite la traversée en 6b+ pour rejoindre un mur gris plus impressionnant que difficile.


Les longueurs finales sont excellentes, des gouttes d'eau géantes cachées.
Malheureusement nous n'avons pas pu nous lancés dans le 7b terminal qui est un surplomb coiffant le haut de la paroie. De quoi foutre les j'tons.
Partager cet article
Repost0
29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 19:01
L'Ange en Décomposition (100m,ED-), secteur Fenrir.

3 longueurs sur un pilier aérien rendu célèbre par Patrick Edlinger dans Opéra Vertical.



























































             Et voilà pour commencer le séjour,
             3 superbes longueurs 6c/7a/6a pour
             se mettre en jambe en pied et en doigts.













Au Dela Du Délire (200m,ED-), secteur Megafoot.

Après une descente par les rappels des Dalles Grises il faut descendre le jardin des Ecureuils, un petit rappel, une traversée délicate pour atteindre le pied de la voie. Nous avons préféré commencer par trois longueurs dans Ula car les deux premières longueurs de Au dela du délire ne sont pas complétement équipées.

Encore une voie typique du Verdon mur raide à trous plein gaz. On a pu largement observer nos collègues qui grimpaient dans Les Marches du Temps, voie située de l'autre coté de Ula.


Après avoir remonté le dièdre de Ula, Pascal traverse pour rejoindre le relais suspenduuuuuuuuuuuuu.





























Traversée descendante en 6c+ puis il faut prendre le fil du pilier.





























Nos copains sont dans Les Marches... juste à coté!!!!



Allez il faut grimper!!! nous continuons à gravir notre pilier.
































































Sortie des Marches du temps, belle ambiance!!!
Belle escalade.









Alix Punk De Vergons (300m,ED), secteur Paroi du Duc.

Comme les journées devenaient vraiment trop chaudes, nous avons décidé de grimper dans l'ombre et nous avons bien fait car cette voie est majeure. Dévers de la 2ème à la dernière longueur.


















































La deuxième longueur réveille rapidement, mur raide assez
fin à grimper. La longueur suivante remonte une série de
colonnettes puis un mur à gouttes d'eau.























On arrive ensuite au pied du 7a+, tout d'abord mur raide
puis on suit une rangée de colonnettes pour enfin franchir
le surplomb en jonglant avec celles-ci. Maintenant que l'on
est chaud il faut gravir le 7b en suivant une fois de plus une
colonnette avec une sortie plus qu'originale.


































Les longueurs suivantes sont deux beaux 6c+, dévers, trous, colonnettes et équilibre.





























On croise une cordée juste à coté de nous qui louvoient dans "Les Enragés" avant d'attaquer le second 7b de notre voie qui se décrit par un mur raide d'écailles et de trous pour venir faire relais sur un arbre comme suspendu dans la paroie.






























Pour finir il faut gravir un 6c à trous puis la cerise sur le gateau, un 7a typique du Verdon sur petites prises qui vous arrachent le mou des doigts.


















SUPERBE VOIE!!!
A faire absolument


La descente: rejoindre le haut de "Arbragifle" pour suivre le "Diedre Sanson".






Couennes secteur "HULK" entre Dièdre Sanson et Encastel.

Secteur dalles à trous, léger à fort dévers, grosses colonnettes.































C'est dure, mais maintenant il faut rentrer à la maison.
Partager cet article
Repost0
6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 09:02
La Tête Louis Philippe est une falaise située en rive droite de la vallée de l'Arve entre Sallanches et Magland. Sa forme représente une proue qui attire le regard du grimpeur. Plusieurs voies sportives sont tracées dans cette falaise, le pilier SW a été la première voie ouverte dans ce secteur est reste une voie partiellement équipée.
L'accès est plutôt typé sanglier dans un terrain raide boisé puis une première longueur plutôt herbeuse que minérale.
Ensuite l'escalade deviens raide pour atteindre le fil du pilier et profiter du soleil.





























1ère longueur prise de touffes.                                                         2ème longueur 5b pour réveiller les neurones.





























La 3ème longueur est cotée 6a sur rocher sec. Alors si vous ètes limite, vérifiez que la longueur ne résurge pas car sinon cela devient délicat.


Ca c'est le crux, 6b sur le fil du pilier plein gaz mais y'a du piton après il faut choisir les bons!!!
Ensuite on reste sur le fil du pilier sur du magnifique rocher où on peut aisément se protéger.


































































Terminer la voie sur quelques touffes d'herbes pour rejoindre le relais qui permet de redescendre en rappel par le fil du pilier puis par une voie moderne.
Partager cet article
Repost0
6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 07:59
La voie des Tropiques est un bon moyens pour se remettre en jambe pour le début de saison car elle offre quelques passages ambiance sans être trop extrème. L'accés se fait par les rappel du même nom, le bas de la voie est légerement péteux mais rapidement on grimpe sur du bon rocher.


Après deux longueurs sur réglettes on rentre dans un dièdre fin au départ puis légèrement physique sur bonnes prises. Ensuite on gravit les longueurs du haut qui sont raides sur petites prises.

Partager cet article
Repost0
5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 09:47
Cette voie est surement l'une des plus parcourue en face sud de l'Aiguille du Midi. En effet elle offre de magnifiques passages sur un rocher doré. Facile d'accès elle se trouve vite prisée et il n'est pas rare d'y observer de nombreuses cordées: patience oblige.






























La longueur mythique appelée " fissure en S" se déroule en pleine dalle où il faut à juste titre suivre une fine fissure formant un S.












































































Certaines longueurs sont plutôt fines à grimper, d'autres
restent physiques. Nous sommes en altitude et le cadre est magnifique. Si la météo le permet on ressent la chaleur sur le rocher. Il faut tout de même savoir se protéger car il y a peu d'équipement.




































Et voilà le sommet!!
Partager cet article
Repost0
31 mai 2009 7 31 /05 /mai /2009 18:29
Magnifique voie en terrain d'aventure où il faut savoir se protéger et être à l'aise dans le niveau pour profiter pleinement de l'escalade. La voie se trouve sur un pilier en rive gauche du couloir de l'Encrenaz au dessus du lac Bénit. Le rocher est excellent, l'escalade est complète: adhérence, cannelures, fissures.


La voie est partiellement équipé et les points sont par moment espacés. Un jeu de friends peut s'avérer nécessaire.








 La L3 est superbe dans sont genre, on remonte sur
  20m une cannelure de picots située en plein milieu
  d'une dalle. Sensations assurées.


 Les relais sont bucoliques et très conviviales.





























































Thomas en action dans le crux la voie (passage en 6b) ou il faut garder son équilibre. Heureusement j'ai pu immortaliser ce moment d'escalade par cette petite vidéo en toute amitié.




















Les magnifiques longueurs s'enchaînent sur le fil du pilier.


















 


La longueur suivant est en 6a avec de tout: dûlfer,
 adhérence, surplomb, pincettes et fissure sur du rocher
 toujours aussi splendide.






















Et voilà, c'est déjà fini!!!
Pour la descente, deux solutions, soit continuer sur des longueurs faciles et descendre par le couloir de l'Encrenaz, soit descendre en rappel.
Partager cet article
Repost0